Galops Passés

Cap Nord en duo

Balade dans le Quercy en trio

Faaker See au grand galop

Giro di Sicilia

Portugal via Santiago

Deux Harley Davidson à 3117 m

Faaker See "Le retour"

Les petits cols pyrénéens

Gorges profondes

Crazy Run Pyrénéen

Back in Sierra Nevada

Pizza, chianti e belle ragazze
en Toscane

Coooooool Run Pyrénéen

Retrouvailles à Albufeira

Pata négra à gogo dans la sierra Pelada

Balade en Pyrénées avec la
Secrétaria et Lolo de Béhèmm

2 Motos et 1000 vaches à Meymac

Olé ! Olé ! à Ronda en Andalousie

Sur les traces de la Easy Company

Débauche de Virages dans le Tyrol

Le Val d’Aran par 40 degrés.

Des biches et des oliviers

100 000 km à Ronda


Débauche de virages et de bières* dans le Tyrol

Du 9 au 16 septembre 2018

 

Nous poursuivons nos runs annuels mais après quelques séjours en Espagne, notamment en Andalousie, c’est au tour de l’Autriche. Et pas à Faaker See en Carinthie, certes lieu de pèlerinage des bikers européens (apparemment en perte de vitesse ces derniers temps ?), mais dans le Tyrol. Le Tyrol est assez central en Autriche et permet de rayonner en Italie (Sud-Tyrol/Alto Adige) et Allemagne (Bavière). Cette région offre une grande quantité de routes de montagne parfaitement entretenues et idéales pour la moto, une hôtellerie de premier ordre (multiples stations de ski). En revanche ce n'est pas une région propice aux régimes « basses calories » ou végan: jarret de porc, saucisses, pomme de terre etc, le tout arrosé de bonnes bières (car le vin est très cher) la taille mini étant le demi-litre, un vrai «demi» donc, et non un quart de litre comme en Gaule! Certains objecteront que tout cela n’est ni diététique ni hallal. Mais, pour reprendre une célèbre expression de Jacques Chirac " Cela nous en touche qu'une sans faire bouger l'autre."

Dommage collatéral de la route nocturne. Désolés

Les trajets de Bordeaux à  Zell-Am-See et retour se sont faits comme d’hab avec la manip « Une moto dans une camionnette et l'autre moto sur une remorque. Pour info le Tyrol est à 1400 kms dont 1200 d'autoroute de la Gironde. En partant très tôt et en se relayant au volant toutes les 2 heures, nous pouvons effectuer les 1400 bornes d'une traite ce qui nous fait gagner 2 jours sur place par rapport à la version 100% moto. Et, détail important, nos pneus restent bien ronds pour les virages. Pour l’hébergement, nous avons découvert le réseau MotoHo, c'est-à-dire Motorrad Hotels, bien implanté en Autriche et pays limitrophes. C’est la certitude d’être très bien accueilli, d’avoir un parking dédié motos et même une aire de lavage ou réparation. En sus de représenter une prestation de service plutôt haut de gamme, c’est aussi une façon intelligente de faire du business pour les propriétaires de ces hôtels familiaux, souvent motards. La profession hôtelière en France pourrait s’en inspirer...
Le nôtre à Kaprun, près de Zell-Am-See, est bien entendu un hôtel familial, le Sport Kristall https://www.sport-kristall.at/en/biker/moho-services. Il bénéficie de tout ce qui est indiqué avec bien sûr piscine, jacuzzi, sauna, hammam, massage, etc. Il possède en sus un remarquable musée auto-moto, qui est le violon d’Ingres de la famille propriétaire. Nous avons pu aussi y rencontrer de nombreux bikers de toutes origines (dont certain avec une configuration similaire à la nôtre : remorque avec motos) ainsi qu’un groupe du tour-opérateur motos « Edelweiss Bike Travel ».


Dans le hall de l'hotel

Les grands sites aux environs de Kaprun sont bien entendu le GrossGlockner (accès payant, route fantastique, mais fraîche en altitude) et Berchtesgaden avec la route Rosfeld (accès payant également) et le Nid d’Aigle d’Eva Braun (qui n’a pas été détruit, contrairement au Berghof d’Hitler, et qui est encore dans son jus comme en 1938 lors de son achèvement).
Ces lieux d’histoire sont envahis par les touristes et on en vient à se demander si cela serait le cas, si le Führer n’avait pas porté son intérêt pour cet endroit.


GrossGlockner

On peut ajouter à ces runs d’une journée, les rives des lacs environnants (eg Wolfgang See) à l’Est de Salzbourg et aussi vers le sud en Italie dans les Dolomites, par exemple autour de la station chic de Cortina d’Ampezzo.


Hallstätter See


Et pour ceux qui ne savent pas trop, pas de problème car chaque hôtel de ce réseau MotoHo propose un guide local « Motorrad Touren » avec 7 roadbooks dans notre cas. D'autre part, comme en Suisse, on peut y trouver du SP100 octane, carburant de haute qualité qui fait ronronner nos bécanes et en sus la consommation s’en ressent à la baisse, ce qui compense largement le surcoût.

Voici les roadbooks de runs que nous avons effectués.

J1 déjeuner en Italie (en bas a gauche) et le GrossGlockner au retour.


 

J2 tour du lac de Attersse (au nord).

 

 

J3 Dejeuner au nid d'aigle à Berchtgaden.

Salle de conférence du Kehlsteinhaus aujourdhui tranformée en resto (plutot bon) à touristes

 

J4 Une journée plus cool, moins de kms et du plat (relatif) autour de Kitzbühel.

 

J5 Moins de bitume et de virolos et un peu plus de tourisme

 

St Johann in Tyrol ville typique de l'architecture baroque du Tyrol

Et enfin, pour ceux qui voudraient ajouter un volet culturel à un tel voyage, Salzbourg est proche avec, notamment tout ce qui concerne Mozart, mais nous avons zappé cet aspect car la météo fut du genre "tempête de ciel bleu ", à part une petite matinée un peu humide. Et il faut bien avouer que nous étions venus pour rouler dans la montagne et pis c'est tout!

A ce propos, le seul point négatif de ce beau pays est la densité circulation, contrairement à l'Andalousie qui est vide de motos, le Tyrol et la Bavière sont le terrain de jeu favori des motards Autrichiens et Allemands. Sur la route, vous croisez une multitude de motards, très souvent en BMW, qui roulent en petits groupes de potes et en général à une vitesse très soutenue, limite raisonnable. Il y a d'ailleurs une prévention routière spécifique pour les motos. On voit souvent sur les routes de montagne, le panneau "Gib deinem Schutzengel eine Chance" traduction "Donne une chance à ton ange gardien"!

D'autre part il existe un marquage au sol spécial pour les motos : à coté de la ligne blanche centrale, il y a des chevons ou des cercles qui matérialisent une zone où tu ne dois pas rouler pour ne pas empiéter sur la voie opposée en raison de l'inclinaison de ta moto. Il nous a fallu un peu réflexion pour comprendre ce marquage. Et, vu la taille des chevrons on comprend que cela s'adresse à des "gaziers" qui "n'amusent pas le bitume" et roulent en sportives. Même en attaquant, et nous savons modestement le faire en Harley, il y a une grande marge. En clair cela signifie que si les Autrichiens en sont venus à mettre en place une telle prévention, c'est que ça doit vraiment cartonner souvent.
Outre les motos, il y a plutôt du monde sur les routes, notamment les grands axes, à éviter donc, ainsi que les agglomérations, notamment Zell-Am-See. Nous avons aussi noté que la période estivale était dédiée à de nombreux travaux de réfection des routes, chose difficile à réaliser en hiver à cause du climat et du relief.

Pour la partie folklorique :
Les entrées et sorties de villages sont ornées de scènes diverses souvent champêtres, mais pas exclusivement, avec personnages de paille. Les bâtiments des fermes et assimilées sont dotés d’un clocheton, qui dans des temps pas si anciens rythmait les heures de la journée paysanne.

 

Les pipirooms (ceux pour hommes en tous cas, mais nous ne sommes points allés dans les toilettes dames) sont configurés avec bien sûr le dispositif d’évacuation de type Vespasienne. Pour inclure quelques lignes culturelles dans ce récit, ajoutons que ce nom de Vespasienne vient du nom de l’empereur romain Vespasien qui aurait installé ces lieux d’aisance dans Rome. Mais en fait, cet empereur fût plus futé et eut l’idée de créer un impôt sur la collecte d’urine ; ce concept fiscal fût de nos jours repris par les crânes d’œufs de Bercy avec la taxe d’assainissement dite « pipi & caca ». Mais ces lieux d’aisance autrichiens ont aussi tout ce qu’il faut pour les assoiffés afin qu’ils puissent y poser les récipients des remèdes à leur soif. Ceci permet de réaliser les opérations de vidange et plein en même temps.

 

Quelques vidéos de ce beau pays réalisées par San Bernardo

Autour de Berchtesgaden, via la route panoramique du Rossfeld, puis visite du Nid d'Aigle
https://youtu.be/M_cE-ur3Rbw

Montée du Grossglockner par Julius
https://youtu.be/sECKrJmt6_4

Descente du Grossglockner vers Kaprun
https://youtu.be/056cRmTpyOc

Paysages typiques du Tyrol
https://youtu.be/erWsFfqGKNo

Notre hôtel, le Sportkristall, son patron avec son folklore et le musée
https://youtu.be/ZFji_eWrNvo

* Nous précisons évidement que nous roulions parfaitement sobre, la bière ne venait qu'en deuxième partie de journée, motos à l'écurie.


0.5 Litre ou rien !


Vu dans le musée de l'hotel, les Porsches ont bien changées en 60 ans!

 

Le Val d’Aran par 40 degrés.
25 au 28 juin 2019

 

Val d’Aran ! kézaco, se demandent peut-être certains d’entre vous ? Tout d’abord, c’est une anomalie administravo-géographique , comme il y en a parfois aux frontières, car ce territoire de quelques 7 000 habitants bien que situé dans les Pyrénées au nord de la ligne de partage des eaux avec l’Espagne, est en Espagne, plus précisément en Catalogne, mais les habitants ne sont pas catalans ! Ils sont aranais, et ne revendiquent point l’indépendance. En sus, la langue locale et officielle est l’aranais (dialecte occitan) et non le catalan. Mais dans les faits, la position de ce territoire très touristique impose qu’on y parle espagnol, catalan, aranais et aussi français et anglais pour le commerce.
Ce territoire fût très longtemps rattaché économiquement à la France jusqu’au creusement d’un tunnel permettant de s’affranchir du passage par le Col de Bonaigua fermé en hiver et qui était l’unique route vers Lérida et l’Espagne. C’est aussi un lieu touristique pour les sports d’hiver avec la station de ski de Baqueira-Beret, dite la station du roi, car l’actuel souverain comme son père et la famille royale y ont leurs habitudes. Et pour terminer, c’est dans le val d’Aran que la Garonne prend sa source.


Alors pour les Moto-Machos, quid d’un petit séjour dans un lieu privilégié, assez proche de Bordeaux et où la royauté espagnole ainsi que toute la haute bourgeoisie (française comme espagnole) pètent dans la soie. Pour l’hébergement, ce sera rien de moins qu’un Parador, chaîne officielle du Ministère du Tourisme. Notre choix se porte sur celui situé dans le petit village typique d’Arties à moins de 10 km de Vielha, capitale du Val d’Aran (motards bienvenus avec garage gratuit pour les destriers). C’est du luxe à prix plus que raisonnable surtout en juin.


Parador d'Arties


Arties

 

Alors que la canicule s’abat sur le sud de l’Europe, nous y retrouvons fraîcheur, tapas, ambiance de fête et bien sûr virolos à gogo dans la montagne. L’Andorre est assez proche pour ceux qui veulent y faire des emplettes tout en y accédant par des routes sympas.


Le bar a tapas préféré de San Bernardo à Vielha

 

Et si il fait un peu chaud, alors arrêt et plongeon comme par exemple dans la retenue de St Antoni au sud de la Pobla de Segur (maillot de bain impératif dans la sacoche).


Pour les très paresseux ou trop handicapés du mulot pour programmer sur leur GPS un roadbook,  avec par exemple ITN Converter ou Tyre, ci-joint un exemple avec le run de la première journée, dont notamment les gorges du rio Esera au sud de Campo sur la A139 (nb « A » ne signifie pas autoroute mais route de la région Aragon). L’aller se fait pas le tunnel dit de Vielha, long de quelques 5 km, donc bien frais et le retour par la montée du Col de Bonaigua, mais il n’est pas interdit de faire l’inverse pour terminer par une note de fraîcheur.


Contactez San Bernardo si vous voulez les fichier en .iti de nos runs

 

 En conclusion,  hôtellerie & restauration pas chères, enfin plus cher que l'Andalousie quand même tout est relatif, peu de voitures sur ces petites routes sinueuses à souhait et sympas dans un environnement de montagne, pas de radar, pas de " Guardia Civil " … en fait, il suffit de prendre n’importe quelle route pour y prendre son pied ! Et avec cette chaleur, lessive rapidos le soir et tout est sec pour le lendemain, car les Moto-Machos sont propres !

Pour les bikers bordelais, c’est une option proche et bien sympa
à tous les points de vue, pour 2/3 jours, voire plus.

 

 

 

 


Des biches et des oliviers dans la Sierra de Cazorla

22 au 28 septembre 2019

 

Située en Andalousie, la Sierra de Cazorla fait partie du Parc Naturel des Sierras de Cazorla, Segura et las Villas et sa principale caractéristique est que le Guadalquivir y prend sa source.


Depuis Bordeaux, cela signifie quelques 1100 km et à cet effet, l’aller/retour a été réalisé avec la manip dite «camionnette». Une petite évolution par rapport aux éditions précédentes, certes, toujours une moto dans la camionnette, mais plus de location de remorque car nous avons trouvé la PM1, une remorque chez Leclerc Auto à moins de 400 Euros, avec 386 kg de charge utile, et la roue Jokey en cadeau. En fait cette remorque nous a couté moins cher que la location pour une semaine d'une remorque, certes basculante, de Mil-Remorque.. Comme le RK est à 371 kg en état de marche avec tous les pleins (353 kg poids à vide), il suffit de partir avec un réservoir à moité pein et de vider les sacoches pour être largement en dessous du poids maximum. Aucun autre frais (pas d'assurance complémentaire car moins de 750kg), et nous avions déjà la rampe d’accès moto et les 2 rampes de pied pour le chargement d’une moto dans la camionnette. En sus, nous gagnons en flexibilité en termes de dates de départ et de retour puisque non contraint par une date et un horaire avec le loueur. Enfin, signalons que nous ne sommes pas rétribués par Edouard pour cette référence, mais si il veut faire un don à notre association, alors bienvenue à toi Edouard !


Le Road King depasse un peu à l'arriere, on va faire une modif à la remorque pour remédier à cela.


Cette sierra est moins connue que la Sierra Nevada car plus petite et sans station de ski (huppée ou non) et moins fréquentée. Le grand gibier y est donc tranquille et nous avons pu croiser de nombreux cervidés dont surtout des biches. En revanche nous n’y avons pas rencontré beaucoup de mignonnes biches à talon … sauf une dans le Parador lors du dîner. Julius a pu aussi découvrir, avec étonnement, parmi le personel du Parador un prénom féminin typique de cette région andalouse très catho : Inmaculada, soit Immaculée en francais, un prénon vraiment pas facile a porter elle a du en baver à l'école. Il y aurait en France à ce jour moins de 100 "Immaculée" et aucune n’aurait été recensée depuis 1970. C’est donc une espèce en voie de disparition en France et à protéger !

Parador de Cazorla
photo prise sur la route d'accès au Parador

Ce Parador de Cazorla est situé dans un site totalement isolé, à quelques 25km de la ville de Cazorla, ce qui signifie une bonne demi-heure d’une petite route de montagne et à ce titre, prendre la demi-pension est une bonne option, d’autant plus que le choix des plats est large. Par contre, l’accès à internet que ce soit via le WIFI de cet hôtel ou via le réseau téléphonique (pas de 2/3/4G) est plus que capricieux. Il parait que la fibre est cours de mise en place depuis Cazorla, à notre avis vu le terrain, c'est pas pour demain !. Pour la programmation des roadbooks on a donc dû travailler "à l'ancienne" avec les bonnes vieilles cartes Michelin en papier et entrer tous les points un par un dans les GPS.


Andalousie ou Colorado ?

Si les journées après mi-septembre sont assez courtes, cela ne nous a pas gêné, bien au contraire, car peu de circulation et de plus dans ces zones reculées, point de radar et autres gadgets de la maréchaussée locale.
Le plus beau parcours consiste à réaliser le tour complet de cet ensemble de sierras, avec en sus des routes de bonne qualité. Certes, ces 260 km peuvent paraître peu, mais sur ces petites routes, la moyenne est d'environ 50km/hr, voir moins si on prend en compte arrêt jus d’orange, déjeuner tapas, etc … Et l’idée de cette semaine en Andalousie n’était pas de se tanner le cul…


Peut-être le plus beau run de la semaine


L’agenda de nos journées est assez classique avec buffet petit-déjeuner, puis départ vers 9h30 avec pause repas type « raciones de tapas » dans un bar local vers 13h30, retour vers 17h30-18h pour un plongeon dans la piscine et enfin le dîner avec vins locaux pour agrémenter jambon de « pata negra », viande de cerf, lapin en sauce, etc ..  diable que la vie est dure ! Dans la rubrique gastronomie, on a particulièrement apprécié la queue de toro en sauce (rabo de toro), bien sûr la queue de derrière …, agrémentée de patatas bravas (pommes de terres coupées en dé et passées à la poêle, puis servies avec une sauce tomate piquante, d’où le nom de « bravas »).


Des champs d'oliviers à perte de vue (30 % de la production mondiale)


Nous avons aussi pu découvrir des champs d’oliviers à perte de vue notamment quand nous sommes partis explorer des petites sierras proches de Cazorla et situées au Sud et à l’Est de Jaen, respectivement Monte La Sierra et la Sierra Magina. En effet Cazorla se situe dans la Province (Comarca) de Jaen qui est la région la plus importante d’Espagne pour la production d’huile d’olive (issue de la variété « Picual »). Le soir au parador, nous avons fait du « tasting » d’huile d’olive selon les variétés proposées à table : picual (typique de Jaen), arbequina (surtout présente en Catalogne) et hojiblanca (plus répandue).


On peut rouler des heures sur ces routes désertes et bordées d'oliviers

 

En conclusion, l’Andalousie est bien un paradis pour les bikers ! Nous y retournerons.
Quant à la météo ce fut comme d'hab en Andalousie.
Pas vu un seul nuage de tout le séjour.

3 vidéos pour vous convaincre d'y aller.

Un matin
https://youtu.be/G0SXYPr2g88

vidéo avec les biches (minute 8.48)
https://youtu.be/M3Cc0PxMvbg

et la plus belle : San Bernardo dans la Sierra de Cazorla
https://youtu.be/8S2yJoyal3w

Le Guadalquivir

 

 

100 000 kilomèrtres à Ronda en Andalousie

Du 11 au 18 septembre 2020

 

Nous poursuivons nos runs annuels, et cette année, ce sera de nouveau en Andalousie. Après un premier épisode en 2017 à Ronda raconté ici, nous décidons d'y retourner. En fait, l’objectif initial était d'assister à la Feria Pedro Romero et à la Corrida Goyesca (végan, L214 & Co s’abstenir !) qui a lieu chaque année la première semaine de septembre. Mais le connard de virus a changé la donne et après analyse des risques de confinements locaux et d’autres options (dont Arties dans le Val d’Aran, donc en Catalogne), ce sera finalement Ronda, mais sans cette féria célèbre.

Contrairement aux voyages précédents des Motos-Machos, le voyage de Bordeaux à Ronda (plus de 1200 km), toujours avec le dispositif camionnette + remorque, se fait en deux journées avec une étape à Lerma (entre Burgos et Madrid) dans le splendide parador du lieu, ancien palace du Duc de Lerma.


Notre attelage devant le Parador de Lerma

Comme la première fois, ce sera le même hébergement à Ronda et nous obtenons un bon deal à l’Hôtel Catalonia Reina Victoria. Cet hôtel proche du centre-ville à pied est perché sur le bord de la falaise qui borde Ronda et offre une vue magnifique avec bien sûr piscine, mais aussi jacuzzi et pour nous ce sera une grande chambre avec terrasse sans supplément. Et comme la dernière fois, motos, camionnette et remorque seront sur la parking VIP et cela gratuitement. La réservation avait été faite en contact avec Rocio, c'est-à-dire en fait Virgen del Rocio, donc en traduction directe « Vierge de la Rosée du Matin ». C’est presque du japonais, mais moins surprenant qu’Immaculada, qui fût notre hôtesse d’accueil au Parador de Cazorla et dont Julius n’oubliera pas de sitôt le prénom si original … Bien sûr, le protocole « masque + liquide hydro-alcoolique » est présent partout et bien respecté dans ce pays « bien que latino ».


L'Hôtel Catalonia Reina Victoria


En tant que "bon clients" nous avons eu droit au parking VIP

Jacuzzi avec vue

Ensuite, 5 jours de moto, sous le soleil, avec très peu de nuages, sur des routes de montagnes magnifiques et des paysages grandioses, dans une ambiance "Moto macho" à savoir : chaque jour, 5 ou 6 heures le cul sur la selle, un bon millier de virages et quelques bonnes bières à la fin !

 

Nous utilisons comme base de runs les roadbooks de 2017 (voir ici) avec parfois quelques adaptations notamment imposées par des routes fermées ou en travaux suite aux fortes pluies du printemps avec quelques effondrements significatifs..

Et nous décidons aussi de jeter un coup d’œil vers la mer avec un trip à Marbella et surtout Tarifa, situé à la pointe extrême sud de l’Espagne et devenu La Mecque des kite-surfeur avec ses vents forts toute l'année. Un déjeuner en bord de plage avec un « urta » au four, le poisson de roche local, à la chair blanche assez compacte et d’apparence externe de type gros rouget avec une tête rouge et une large bande rouge transversale.


Photo trouvée sur le net nous n'avons pas tenté d'accéder à la plage


A Tarifa, le resto le plus au sud de toute l'Espagne, très bien mais un peu cher.

En ce qui concerne les routes en général, nous remarquons une nette amélioration de la qualité du revêtement, souvent récemment mis en place. Quelques spots intéressants avec des points de vue majestueux et des paysages variés selon les altitudes. Pour le fun nous retournons à Juzcar, le village des Schtroumpfs (c'est-à-dire des Pitufos dans la langue de Miguel de Cervantes) avec toutes ses maisons peintes en bleu et la statue du grand Schtroumpf, pas si petit que cela en fait, sur la place.

Les paysages sont toujours aussi divers et scéniques. La traversée des suberaies, c'est-à-dire forêts d’encinas chez les Ibères ou de chênes-lièges chez les Gaulois (Quercus Suber chez les botanistes) est toujours aussi agréable, car à l’ombre et permet de contempler parfois des exemplaires plus que centenaires. Ces arbres fournissent les fameux glands dont sont tant friands les cochons ibériques, appelés aussi "pata negra", dont nous verrons quelques individus sur pattes et aussi dans nos assiettes.



Quelques courtes videos prises par San Bernardo, regardez les, elles vous donnerons envie d'y aller l'année prochaine.

Traversée du village de Grazalema dans la Sierra du même nom

Paysages de la Sierra de Ronda

Petites routes de la Sierra

Traversée à moto de Juzcar, village des Schtroumpfs en Andalousie

Montée vers Zahara de la Sierra petit village perché

100 000 kilomètres

Au cours de ce voyage le softail Deuce de Julius a passé la bare symbolique des 100 000 km soit deux fois et demi le tour de la terre. Un Director du Chapter de "Bordeaux Côte d'Argent", que je ne citerais pas mais peut-être se reconnaitrera-t-il si il lit ces lignes, m'a dit un jour qu'il fallait changer sa harley tous les 40 000 km pour être tranquille ! Encore 20 000 et j'aurais économisé deux Harley. Sans compter que je n'en ai pas encore trouvé une digne de remplacer ma "Deuce" qui n'est plus produite depuis 2008.
A l'occasion je ferai un topo plus complet de sur ces 15 ans et 100 000 km au guidon de cette moto ainsi que la façon dont je l'ai entretenue moi même à 80%. Aux dernières nouvelles les compressions sont nominales


100 000 kilomètres et pas une ride

On entend beaucoup parler des trackers et autres systèmes d’alarme antivol pour véhicules et l’anecdote véridique que nous avons vécue est à ce titre bien intéressante : dans la nuit du mercredi au jeudi à 3h55 du matin exactement (donc en pleine nuit, car pour nous 4h du matin n’est pas vraiment l’heure de notre réveil), le smartphone de San Bernardo sonne et en décrochant, le message « monimoto » apparaît. Monimoto Kézaco ? Monimoto est le tracker installé dans le Road King de San Bernardo et qui alerte dés le moindre mouvement via un appel téléphonique, puis ensuite donne sa position GPS toutes les 5 minutes, sauf si la « clé  Monimoto » est à portée BlueTooth ou que le tracker est désactivé par l’app. Le Road King n’a pas couiné (donc pas d’alerte de l’antivol de la Motor Company) car je l’aurai entendu vu que je dors la fenêtre ouverte avec vue sur le parking VIP. Je vais sur le balcon et ne remarque rien car il fait assez sombre, mais descend néanmoins, car je fais confiance à mon tracker. Bien m’en a pris, car un ivrogne s’est glissé entre nos 2 motos et extrait des sacoches du Softail Deuce de Julius tout ce qu’il trouve, probablement à la recherche de liquide dans tous les sens du terme (les sacoches du RK étaient fermées à clé). Il fuit dés qu’il me voit arriver mais le veilleur de nuit de l’hôtel qui m’a vu sortir et que j’avais informé du problème avait déjà alerté la police, qui pas de chance pour l’individu, avait une voiture de patrouille qui passait dans le coin. Le pauvre bougre, en fait complètement ivre, est arrêté et Julius, que j’ai ensuite appelé, constate que rien n’a été volé. Nous ne porterons pas plainte mais cette expérience montre la meilleure sensibilité de ce tracker par rapport au système antivol de Harley ainsi que sa réactivité. Pour ceux que ça intéresse : https://monimoto.com/fr/. Bon j’arrête, la pub car je ne suis pas au pourcentage  !


Parrillada de Boeuf

Queue de toro

En termes gastronomiques, en sus bien sûr du jambon de pata negra à foison, une belle parrillada à la mode argentine avec une côte de bœuf, du ragoût de queue de toro, quelques dîners à la mode « tapas » dont un dans un petit bar éloigné du centre ville et donc plutôt fréquenté par les locaux et pour le dernier soir, c’est un remarquable dîner gastronomique dans le restaurant chic de l’hôtel avec un lomo (filet) tendre et juteux pour Julius et un turbot au four pour San Bernardo.

 

Nous avons eu aussi l’occasion de connaître, dans le Parc Naturel de la Sierra de Grazalema, une magnifique estancia, Cortijo Salinas, de style andalou bien sûr avec sa chapelle et ses arènes et offrant un point de vue magnifique. Aujourd’hui cette estancia est un hôtel-restaurant avec un style remarquable et des prix très corrects (http://www.cortijosalinas.com/ ). Pour nous ce fût un déjeuner dans la fraîcheur de la terrasse ombragée avec vue sur ce Parc Naturel tout en dégustant une bien généreuse salade César.

 


Estancia Cortijo Salinas


Vue de la terrasse du restaurant

 

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